Citadelle (non illuminée !)

La section régionale de Namur vous remercie pour l'intérêt que vous voulez bien lui témoigner en consultant ces quelques pages lui consacrées.

NAMUR … UNE VILLE, UNE REGION

Il y a vingt siècles, sous l'impulsion romaine, un petit hameau prend son essor sur l'éperon marquant le confluent de la Meuse et de la Sambre (l'actuel Grognon). La proximité de chaussées stratégiques, la domestication des voies d'eau, la transformation des ressources locales sont autant de facteurs qui favorisent le développement de la cité et son rayonnement dans la région.
Au fil du temps, la situation de " Namurcum " l'amène à se révéler comme une des places fortes les plus impressionnantes de la Gaule et comme un des verrous essentiels pour le contrôle de la Meuse.
Au Moyen Age, le Château des Comtes de Namur se dresse sur le piton dominant le confluent tandis que la ville proprement dite s'étend sur la rive gauche de la Sambre, ajustant sans cesse à son extension les murailles qui la protègent.
L'apparition de bouches à feu de plus en plus performantes, capables de réduire les murs de protection les plus solides, entraîne l'édification d'une citadelle que se disputent, conquièrent et modernisent tour à tour Autrichiens, Français et Hollandais pendant plusieurs siècles.
Ces différentes occupations marquent aussi profondément tant l'aspect de la ville que les us et coutumes de la population.
Avec l'avènement de la Belgique indépendante, Namur conforte son rôle de métropole régionale et de place stratégique.
Siège du gouvernement provincial, siège de l 'Evêché, elle s'affirme également comme centre renommé d'enseignement et de réflexion et comme ville importante de garnison.
Sa véritable modernité, Namur va l'acquérir non seulement avec le développement de l'infrastructure routière, ferroviaire et fluviale du pays mais aussi avec l'évolution des structures nationales et européennes.
Par absorption des bourgades limitrophes à l'occasion de la fusion des communes, Namur, la ville, devient le " grand Namur ", la " Ville ", région urbaine regroupant plus de 108.000 habitants mais gardant une dimension humaine.

Namur abrite enfin le siège du gouvernement de la Région wallonne, ajoutant une dimension nationale et internationale à sa renommée régionale.
Elle est devenue aussi la capitale de notre Région. Pôle culturel incontournable, Namur, par un souci permanent de sauvegarde du patrimoine, offre aujourd'hui au visiteur la possibilité de mesurer le chemin parcouru au fil des siècles tout en déclinant ses ambitions pour le futur. Rien n'égale enfin la douceur de vivre namuroise, ainsi que l'affirmaient déjà les Anciens dans leur patois savoureux : " Vive Nameur po to ! ", Vive Namur pour tout !
Pour en savoir plus, contactez l'Office du Tourisme de Namur
Hôtel de Ville à B - 5000 - Namur
Tf:32(81)246444 - Fax: 32(81) 246554
Internet:http://www.Namur.be - E-Mail: tourisme@ville.Namur.be


NAMUR … UNE PROVINCE

Pour beaucoup, notre province est synonyme de " pays des vallées ". Il est vrai que les cours de la Haute-Meuse, de la Lesse, du Bocq, de la Molignée - pour n'en citer que quelques uns - sont autant d'écrins enchanteurs, mais notre province est bien plus que cela. Diversité, harmonie, douceur de vivre sont autant de qualités dont elle peut aussi s'enorgueillir.
Sur un même territoire, elle égrène les paysages typiques de la Hesbaye, du plateau condrusien, des fagnes namuroises, de la Famenne et des contreforts ardennais.
Ses paisibles bourgades - la province compte à elle seule plus de la moitié des " plus beaux villages de Wallonie " - côtoient des centres urbains en plein essor.
Notre province, c'est aussi le pays des châteaux et citadelles (plus de quinze), de grottes et cavernes impressionnantes (Couvin, Dinant, Han-sur-Lesse, Goyet,…), d'abbayes, collégiales, basiliques et autres églises remarquables, de domaines, parcs et jardins à vocation didactique (Furfooz, Annevoie, …), de musées dont la richesse le dispute à la variété des centres d'intérêt traités.
Notre province, c'est encore une communauté de 450.000 personnes répartie sur 38 communes, gérée par un gouverneur assisté d'une députation permanente ayant siège à Namur.
Pour en savoir plus, adressez-vous à la Fédération du Tourisme de la Province, rue Pieds d'Alouette, 18, Bte 2, à B-5100-Naninne
Tf : (32) 81408010.
Internet : http://www.province.namur.be
E-mail : FTPN@SKYNET.be

NAMUR ET LA TRADITION ARDENNAISE

Chacun sait que les Régiments de Chasseurs Ardennais sont issus du 10e Régiment de Ligne. Il est intéressant de rappeler que ce dernier Régiment vit le jour à Namur le 25 novembre 1830 avant d'être engagé contre les Hollandais lors de la "Campagne des Dix jours". Il tint garnison à Namur pendant 58 ans avant de s'établir à Arlon.
Appelé à défendre la position fortifiée de Namur lors de l'invasion allemande de 1914, le 10e Régiment de Ligne se comporte avec vaillance, échappe à l'encerclement, rejoint le port du Havre pour être acheminé par la voie des mers vers Anvers où il rejoint le gros de notre Armée. Son attitude et ses hauts faits d'armes pendant les quatre années de guerre lui vaudront cinq citations : "Namur", "Termonde", "Yser", "Eessen" et "Cortemarck".
Il rejoindra ensuite sa ville d'attache et deviendra en 1933 le Régiment des Chasseurs Ardennais.
Ce que l'on sait moins est que c'est un Namurois, François Bovesse, qui fut l'un des artisans de la création des unités de Chasseurs Ardennais. Il fut en effet l'un des rares hommes politiques belges de l'époque à avoir appréhendé très tôt la montée du péril nazi et prôné le renforcement de la défense de notre frontière Est par des unités mobiles, formées essentiellement de personnel du cru. Il eut la satisfaction d'assister à la création des unités de Chasseurs Ardennais alors qu'il siégeait à la Commission de la Défense Nationale. Il était ministre de la Justice lorsque le roi Léopold III leur remit leurs drapeaux. En signe de reconnaissance, F. Bovesse fut le premier à recevoir un béret vert d'honneur.
Gouverneur de la Province de Namur en 1937, il fut assassiné à son domicile namurois par des rexistes le 1er février 1944, quelques mois seulement avant la libération.
A partir de 1936, Namur devient une véritable ville de garnison pour les Chasseurs Ardennais. On y comptera l'échelon arrière 1 ChA, la Compagnie-école ChA - en charge de la formation des cadres subalternes -, puis, dès l'automne 1936, la Batterie-école du Groupe d'Artillerie des Chasseurs Ardennais, rejointe en avril 1937 par le groupe tout entier. Fin 38, le Groupe deviendra le Régiment d'Artillerie de la Division des Chasseurs Ardennais. C'est le 18 juillet 1939 que le roi Léopold III remet l'emblème du Regt à son Chef de Corps, le Colonel BEM Rigano, lors d'une cérémonie organisée à Namur, plaine Saint-Nicolas.
Le bourgmestre Huart avait convié ses concitoyens à y assister en grand nombre; ce qu'ils firent!
Le 11 janvier 1940, le Regt reçoit la dénomination de 20e Regt d'Artillerie (20 A); son personnel gardera le béret vert.
Le 10 mai 1940, le 20 A est déployé dans le secteur du canal Albert et c'est là qu'il subira le choc de l'attaque allemande. Encerclé, pilonné par l'aviation ennemie, les tentatives de désengagement des survivants n'aboutiront pratiquement jamais. Ses missions initiales remplies, le 20 A disparaîtra des ordres de bataille comme unité constituée.
Ce n'est qu'en 1951 que sera reconstitué le 20 A en République Fédérale d'Allemagne qu'il ne quittera plus jusqu'à sa dissolution le 1 juillet 1993.
Toute relation avec Namur ne sera cependant pas rompue. En effet, la ville accepta de parrainer le Regt en 1962 lors d'une cérémonie qui eut lieu le 22 juillet, place Saint-Aubain
En1975, le 20 A célébrait à Namur ses fastes régimentaires ; c'est à cette occasion que fut inaugurée la plaque dédiée "aux Chasseurs Ardennais et à leurs Artilleurs" que l'on peut aujourd'hui découvrir dans le patio du nouvel Hôtel de Ville.
Depuis 1945, Namur, comme Arlon d'ailleurs, n'a plus jamais abrité de garnison "ardennaise". Cela ne signifie pas toutefois qu'il n'y eut plus de "Namurois" , au sens large du terme, à arborer fièrement le béret vert à la Hure. Bien au contraire.
Aujourd'hui et surtout depuis l'implantation à Marche-en-Famenne du Regt ChA, la partie Nord de la Province de Namur est redevenue une terre de recrutement et d'hébergement ChA. Près de 30% du personnel en activité au Regt y a élu domicile.
Les "Anciens" des unités ChA d'après-guerre y sont également très nombreux. Ainsi, à titre exemplatif, la région de Namur, à elle seule, n'abrite pas moins de huit Chefs de Corps d'unités ChA dont l'actuel Commandant du Regt, le Lieutenant-Colonel BEM Y. Michel. Que dire alors des autres catégories de personnel !
L'esprit "Chasseur Ardennais" a décidément encore de beaux jours devant lui dans notre petit coin de Belgique ! ! !
NAMUR, TERRE DE VAILLANCE ET DE SOUFFRANCE POUR LES Chasseurs Ardennais
TEMPLOUX

Les 12 et 13 mai 1940, les communes de Temploux, Suarlée et Belgrade - aujourd'hui absorbées au sein de la Ville de Namur - furent le théâtre de violents bombardements aériens allemands.
Elles constituaient en effet un objectif de choix car elles avaient été assignées comme zone de rassemblement, non seulement pour les unités ChA après les combats livrés à l'Est de la Meuse, mais aussi pour les troupes françaises montant en ligne pour prendre position sur le fleuve.
Si 122 Chasseurs Ardennais - dont le Commandant du 1 Regt ChA - y laissèrent la vie, de lourdes pertes furent essuyées également par les troupes françaises, les hommes du Génie belge et la population locale.
Le beau monument de Temploux

En leur mémoire, un monument fut érigé à Temploux à proximité des zones prises pour cibles par les "Stukas" nazis.
Une plaque commémorative marque d'ailleurs à Temploux, le long de la chaussée de Nivelles, le verger où près de 50 Chasseurs Ardennais, surpris au repos, furent fauchés par les bombes ennemies.
YVOIR

La création de la 2 DChA (4, 5 et 6 Regt ChA), chargée initialement d'interdire à l'ennemi tout franchissement de la Meuse en aval de Huy, entraînera pour sa part l'affectation à cette grande unité d'un très grand nombre de jeunes gens issus du Namurois. Leur comportement au combat fut exemplaire et digne de leurs frères ardennais de la 1 D ChA.
Aucun pont sur la Meuse, confié à leur garde, ne tomba intact aux mains allemandes.
Bien plus, les hommes du 1er Bataillon du 5 Regt ChA se distinguèrent particulièrement dans la région de Yvoir et Houx où ils durent souvent livrer combat aux avant-gardes ennemies afin de permettre la mise à feu des ouvrages ou de gagner les délais nécessaires au déploiement des unités françaises chargées de la défense du fleuve.
Ainsi en est-il au pont-rail de Houx lorsque, sur ordre de son chef de peloton, le tireur FM André Darche ouvre le feu sur des blindés légers allemands qui approchent. Le véhicule de tête s'embrase, les fantassins d'accompagnement sont touchés. Au cours de l'engagement qui suit, Darche est tué, son chef blessé. L'ennemi est toutefois stoppé ; il s'installe en défensive et attend des renforts.
En souvenir de la conduite brillante de ces hommes, une plaque fut apposée à Yvoir à l'endroit où s'élevait l'ancienne pile du pont. Sur la rive opposée s'élève un monument dédié au Lieutenant du Génie De Wispelaere qui y trouva la mort en procédant à l'allumage pyrotechnique des charges.
LA SECTION REGIONALE DE NAMUR

Comme la majorité des Sections, la Section de Namur est issue de la structure régionale du Service Social ChA dont fut responsable, jusqu'à son arrestation en 1944 par la Gestapo, A. Liber, notre regretté Président d'honneur.
Après avoir "vivoté" quelque temps, notre Section prendra de l'ampleur sous l'impulsion de Georges Gilsoul et l'appui efficace du Président national, A. Hubert.
En 1974, le Président Gilsoul organisera pour la première fois à Namur les cérémonies d'hommage aux victimes de Temploux et la tenue du Congrès national. A ces occasions, notre Section étrennera son drapeau, don de son Vice-président d'honneur, Lucien Leclère.
Georges Gilsoul organisera encore le Congrès de 1984 à Namur avant de céder le flambeau à Léopold Misson qui fut longtemps son adjoint au sein du Comité, comme secrétaire et trésorier notamment.
Guy Darge assumera peu après la présidence jusqu'à la prise de fonction de Roger Cubert.
Jusqu'en 1990, les effectifs de la Section resteront stables, oscillant entre 140 et 170 membres. L'arrivée au Comité de représentants des nouvelles générations de ChA, comme R. Cubert, B. Petit, M. Gilbert, J. Mahieux et J. Poncelet pour n'en citer que quelques uns, dopera petit à petit le recrutement qui " décollera " vraiment en 1994.
En cinq ans, les 175 sont devenus près de 360 ! L'objectif " 400 ", fixé lors de l'assemblée générale de 1998, devrait être atteint avant l'an 2000.
Pareil succès relève d'un travail en profondeur dans de nombreux domaines ; ouverture, présence, esprit de Corps, dignité, exemple, solidarité et dynamisme en sont les clés.
L'intégration des générations ChA est parfaitement réussie. A ce jour, près de 50 ChA anciens combattants, 250 ChA d'après guerre de tous âges et de toutes les origines, plus de 50 sympathisants, forment la cohorte des membres de notre Section.
Les relations nouées tant avec les autorités namuroises et celles des communes avoisinantes que des associations patriotiques régionales sont des meilleures, à tel point que l'on imagine mal l'organisation d'une manifestation quelconque à laquelle notre Section ne soit pas conviée.
Si notre Section mène son action en pleine harmonie avec les buts poursuivis par la Fraternelle, elle s'est fixée pour objectifs particuliers de maintenir la mémoire et la tradition " Ardennaise " dans la région, d'être " présente " à un maximum d'activités officielles afin d'y promouvoir l'image de marque des ChA, de servir de trait d'union entre toutes les générations de ChA, de maintenir le contact avec le Regt ChA, d'agir vers l'extérieur selon les principes qui ont toujours animés les porteurs du béret vert à la Hure.
Sachons alors, à titre indicatif, que, bon an mal an, pour atteindre ces objectifs, le Comité - éventuellement renforcé - se réunit officiellement une dizaine de fois, organise pour la Section au moins quatre activités majeures (goûter de printemps, cérémonies et banquet à Temploux, excursion, assemblée générale et banquet de la Saint-Hubert), participe ou se fait représenter à une quarantaine de manifestations (Bodange, Martelange, Vinkt, Courtrai, MESA, Fastes régimentaires, Fête nationale, Armistice, Congrès national, etc.), veille à la parution des quatre numéros de notre revue Nam'Hure, trait d'union entre les membres.
La Section de Namur entretient, en dehors du contexte ChA, des liens d'amitié étroits avec plusieurs autres amicales ou associations, comme, par exemple, l'amicale du 20 A, l'amicale des anciens du 8ème Regt de Zouaves (unité touchée par les bombardements de Temploux en 1940), les associations patriotiques de Temploux et de Saint-Fargeau-Ponthierry, ville de la banlieue parisienne jumelée avec Temploux.
La Section de Namur, à l'image de sa région, vit une nouvelle jeunesse tout en restant fidèle aux idéaux défendus par la Fraternelle. Elle n'est rien toutefois sans ses membres, sans leur soutien, sans leur participation aux activités programmées, sans leur engagement au sein du Comité ou au profit des autres membres.
A ceux qui pourraient encore hésiter, nous disons " rejoignez-nous ", espérant que la lecture de ces quelques pages les aura convaincus.
Vous pouvez contacter les membres du Comité à tout moment.
COMPOSITION DU COMITE


" RESISTE ET MORDS "
Merci pour votre visite

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